Spitfire Griffon PR XIX
Maquette Airfix, 1:48, 2013 par Thierry MAHEAS…
Ouverture de boîte ! un beau plastique gris, des détails et… un Spitfire ! Allez, je me lance.
Au dégrappage, les pièces sont propres, le plastique est tendre mais agréable à travailler, couper, poncer. Du sérieux, on va donc suivre la notice, pour les premiers sous-groupes de l’intérieur du cockpit. Le vert Humbrol 78 est de rigueur. Il s’avère, à mon goût trop sombre. Des ombrages au jus de Humbrol terre ou noir mat, et de petits brossages à sec, donneront du relief aux structures et aux détails.
Pendant le séchage des premiers montage, je vais choisir une décoration « D-Day », ou plutôt bandes d’invasion, une décoration d’un avion de la deuxième partie de 1944 et aussi proche d’une décoration d’un des Spitfire du Battle Of Britain Mémorial Flight. De tels avions ont maintes fois survolé Brest avant sa libération, décollant de Benson.
Le siège en bakélite est peint en Humbrol 100, avec encore des jus de noir et roux. L’assemblage est très précis ! Un plaisir. Il convient juste pour le cockpit de gratter les parties à encoller, pour une meilleure soudure et pour éviter toute surépaisseur. Je comprends mieux les réactions surprenantes dans la presse, sur l’assemblage, faut dire qu’il est de mode de charger avec de multiples couches d’acrylique…
Séchage de la peinture intérieure.on peut aborder un peu de chirurgie, car le modèle n’étant pas préssurisé, il n’y a pas de filtre à gauche sous les échappements. Coupe et … enduit au mastic Tamiya pour boucher la fente apparue, de quoi avoir une pensée pour notre Capt Flamme de l’IPMS Bretagne et ses masticages extrêmes!
J’avais décidé de ne pas utiliser de photodec, mais un projet parallèle m’offre une chance ! Mon futur Lysander Eduard ( bientôt sur vos écrans! ) étant prévu d’être présenté avec un pilote à bord, je vais pouvoir m’essayer à la photodec et utiliser les sangles du harnais!… J’ai essayé à la colle 21, très bonne colle, mais la prochaine fois ce sera la colle blanche Tamiya.
On continue les sous-ensembles, finition, patine et peinture, et on v a pouvoir finir le cockpit sympa et coller le fuselage et, tout rendre peu visible!… Les sous ensembles sont essayés à blanc entre les deux moitiés de fuselage pour vérifier que tout peut s’inscrire sans forcer…
Et ensuite c’est comme les soldes, tout doit disparaître ! Mais bon vivement de voir les formes divines du Spitfire se créer. J’en profite pour préombrer au jus de noir mat, les lignes de structure ! juste les lignes, pas autour! Mon Spit ne sera pas en tôle ondulée, comme une tante’Ju ou un Ford trimotor.
L’assemblage des ailes et du fuselage se fait tout naturellement. Pour limiter l’espace au niveau du raccord Karman, il faut bien raidir l’ensemble par pinces et élastiques au moment du sechage de la colle. Cela permettra aussi de respecter le dièdre, et en fait de respecter tout ce qui fait la beauté unique du Spitfire. Détails du fuselage : l’empennage est terminé avant la collage des ailes, les gouvernes sont faciles à aligner et axer. Les moulages permettent de représenter direction et profondeur dans toute configuration, sympa. Attention, l’assemblage en une seul pièce de la gouverne de profondeur, très nette ainsi, doit etre minutieux ! Cela permet en plus l’alignement des ailerons.
Attention ! le kit permet, et joliment de laisser les aérofreins, volets ouverts. Superbe, mais on ne voyait l’avion ainsi qu’à l’atterrissage, pas au sol! Donc véracité historique oblige, je colle fermés les volets, et pis… ces ailes ainsi, elles sont tellement jolies.
Petit arrêt stand pour me procurer un bleu digne de l’oiseau. La référence Humbol n°230 est vite trouvée, à Brest, au nouveau magasin de commerçants connus et sympas, en plus avec des pots tous neufs fabriqués à nouveau au Royaume-Uni.
Reste à dire des mots doux à l’aérographe pour qu’il se bouche pas, ne crachotte pas.

( suite : enfin ! ) . Si l’aéro n’a pas crachoté… La peinture nous a réservé tout de même une belle surprise. Le Humbrol 230, appliqué, n’a pas séché !… Première réaction, souci d’avoir laissé dans mon bureau de fumeur ( oui je sais : pas bien !) la maquette à la portée de la nicotine. Le dégraissage prendra du temps, pour repartir d’un plastique propre. Et après un tel coup… Mise en sommeil du projet. Le gris mat de sous-couche, avec l’aide Neil lui sera passé avec la plus grande efficacité et un séchage sans souci.

Retour au Humbrol 230 ! deux minutes au moins à touiller touiller! Application propre sur une sous – couche cette fois bien sèche non grasse… Et… 36 heures après : Memes tra ! La peinture ne sèche pas ! Regard sur le pot… C’est bien sûr ! Ce n’est bien pas un pot récent, de ceux qui ont retrouvé HULL, l’Union Jack sur une vague bleue clair en bas du pot… Non! la bande bleue nuit des errances Humbrol passées ! La Chine…et ? on ne sait pas… le liant? de la cellulose?.. La morale en tout cas nous impose de passer sous silence les gros mots proférés à cette occasion ! Re nettoyage et décision de reprendre ensuite toutes les lignes de structures au jus de noir mat, puis de passer au pinceau, un mélange de blanc et noir mat, additionné de bleu Humbrol 89, Middle Blue ! Tout en gardant la casserole d’hélice peinte au Humbrol 230 maudit ( mais sec ) comme référence de teinte, mais ça le fait facilement !
Les décals viennent d’une planche X-Tra decals, fabriqués pour Hannants par Micro Scale.